La grande guerre des émeus
- Bouteflikov
- 6 janv. 2019
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Cette histoire des plus ahurissantes et complètement innatendu se déroule après la Première Guerre mondiale, quand de nombreux vétérans de guerre australiens retournent chez eux !
Le gouvernement voulu récompensé leurs efforts et offrit des subventions ainsi q des terres à plus de 5000 vétérans afin que les braves puissent vivre jusqu'à la fin de leurs jours comme simples fermiers, loin de tout champs de bataille.
Ils plantèrent du blé, labourèrent les champs (et eurent beaucoup d'enfant), mais en 1932, ils furent confrontés à un problème de taille (de très grosse taille) !
Une horde de 20 000 émeus assoiffés de ... blé (bléssoiffés 🤔) qui dévoraient chaque parcelle de terrain que les fermiers ont ménagé à la sueur de leur front et aux cloques de leurs mains !
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un émeu, je vous l'explique : C'est un oiseau géant dotés de grosses griffes acérées qui, physiquement se rapproche le plus d'un vélociraptor (ou un bicycloraptor pour les intimes).
Les pauvres fermiers, habitués aux combats intenses, se retrouvèrent très vite dépassés par ce nouvel ennemi hors du commun ! Ils ne parvenaient pas à repousser les émeus et ... pétage de plombs général de la part des fermiers, en désespoir de cause, ils demandèrent l'aide gouvernementale !
Ont pourrait croire que des fermiers iraient voir le ministre de l'agriculture (c'est logique), mais il ne faut pas oublier que c'est des vétérans en manque de sucre et de sensationsfortes, ils vont voir le ministre de la défense !
Ce dernier est plutôt le ministre de la défonce car il répond à l'appel, et envoie un groupe de soldats très bien équipés.
Des fusils d'assaut avec 10 000 munitions pour régler le problème des émeus, en gros, il vient de déclarer la guerre aux émeus (ils devaient être émus).
Ont peut croire que des humains armés feraient facilement un barbecue d'oiseaux chétif mais rien ne se déroule comme prévu : Les émeus se montrent aussi rapides que rusés, ils s'arrangaient pour se tenir hors de portée des fusils, se cachaient dans la végétation et se dispersaient, avaient une organisation des plus stricte et stratégique.
Le major Meredith rapporta que chaque groupe d'émeus avait un leader qui montait la garde, pendant que les autres s'occupaient du blé, et au moindre signe suspect, le leader donnait le signal et tout le monde fuyait comme les vendeurs de cigarette à la sauvette !
Le major et ses hommes tentèrent de poursuivre les émeus en voiture en accrochant une mitrailleuses l'arrière, mais ce fut soldé par un échec car ils ne parvenaient qu'à suivre un émeus à la fois.
Finalement, sur 20 000 émeus, 986 seulement furent tués, et quasiment toutes les munitions furent utilisés !
Les soldats abandonnèrent le combat, et le gouvernement refusa de renouveler l'opération les années suivantes !
Les émeus avaient gagné la guerre et finirent par partie d'eux même, non par parce qu'ils avaient peur des humains mais parce qu'ils n'avaient plus rien à manger.

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